La vision de la guerre en Italie par Erika, lycéenne.
» Non bisogna essere preparati per la guerra domani, ma oggi » ( « Il ne faut pas être préparé pour la guerre demain, mais aujourd’hui ») est une phrase prononcée par Benito Mussolini à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale. Elle représente une des nombreuses preuves qui montrent que l’Italie a été un Pays très touché par la guerre. Par conséquence, aujourd’hui il y a beaucoup de signes qu’il a laissés, qui ont un poids important sur la vision actuelle de la guerre. La vision de la guerre en Italie est influencée aussi par différents facteurs historiques, culturels et politiques.
Les facteurs historiques sont en particulier :
- la Seconde Guerre Mondiale, sous le régime fasciste de Mussolini qui a eu des effets négatifs sur le Pays et les citoyens, avec des conséquences dramatiques, comme par exemple l’occupation étrangère. Elle inclut l’ occupation allemande ( 1943 – 1945) après l’armistice du 8 septembre 1943 et avec le contrôle de la partie centre-nord du Pays, et l’ occupation alliée ( 1943 – 1945) avec l’ avancée des Anglo – Américains du Sud vers le Nord. L’ occupation étrangère fut un coup dur pour tous ses citoyens, mais c’était aussi une façon de fortifier le peuple et pour la naissance de la Résistance. Un autre exemple qui incarne la négativité de la Seconde Guerre Mondiale a été le bilan des morts de la guerre civile entre partisans et fascistes. On parle de milliers d’hommes qui, pour leur patrie, ont accepté de risquer et de perdre la vie. Toutefois cet événement a été nécessaire pour avoir la liberté dont nous jouissons aujourd’hui, et il faut admirer la décision des partisans qui se sont sacrifiés, laquelle ne doit pas être sous-estimée.
- L’ entrée de l’Italie dans l’ OTAN ( Organisation du Traité de l’ Atlantique Nord) le 4 avril 1949, qui a été très importante pour l’Italie du point de vue économique et pour une plus grande sécurité et stabilité après la Seconde Guerre Mondiale, mais qui en même temps a créé une dépendance des États-Unis qui limite, selon beaucoup de gens, la liberté de notre pays.
Les facteurs culturels sont par exemple:
- la religion et l’institution de l’ église, qui ont toujours joué un rôle important dans la vision de la guerre, en invitant les fidèles à la paix parce qu’elle est considérée comme le seul moyen de combattre les conflits et le mal.
- les connaissances et des témoignages dans les institutions publiques et les écoles, essentiels pour faire connaître à tous, y compris aux enfants, ce que l’histoire nous a enseigné à travers les guerres. Aujourd’hui nous avons aussi la chance d’ avoir les réseaux sociaux, très utilisés en Italie à des fins éducatives. En effet, Ils possèdent la possibilité de transmettre la culture dans des délais courts et à un large public.
Les facteurs politiques incluent:
- le Pacifisme institutionnel, qui a été consacré dans la Constitution italienne en 1946 et qui rejette toute forme de guerre et combat toutes les doctrines qui exaltent la guerre comme facteur de progrès politique et culturel. Il combat aussi l’impérialisme, c’est-à-dire toutes les formes qui conduisent à la soumission des faibles par les plus forts ou à la conquête des états les plus faibles par les plus forts sur le plan politique et économique.
- la division de pensée en Italie selon les partis politiques, qui avec leurs idées ont aussi des différentes visions sur la guerre et sur comment agir à l’égard de celle-ci.
À mon avis, les médias de masse influencent beaucoup l’opinion du public italien, qui a tendance à faire confiance aux nouvelles qu’on entend sans toutefois s’interroger sur la vraie raison et donc sans être vraiment capable de raisonner avec sa propre tête. Ils jouent un rôle essentiel dans la transmission des informations, y compris celles qui concernent la guerre et tous les facteurs qui la intéressent. Surtout les réseaux sociaux ont tendance à détourner l’attention sur certaines nouvelles, et à en mettre d’autres de côté, en fonction des intérêts de l’État et de ce qu’il convient de faire croire au public. Selon moi, il est donc indispensable d’approfondir individuellement les sujets, pour avoir conscience de ce qu’on lit et bien le comprendre.
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